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Ccil, ses pinceaux et sa souris
28 avril 2007

Energie niveau zéro.

Je suis désolée pour toutes celles et tous ceux qui attendent avec impatience la suite de mes aventures brésiliennes mais je suis, comme qui dirait, victime d'une baisse de régime notoire niveau moral et me replonger dans cette histoire pour vous la raconter (histoire qui constitue pour moi le sommet du "trop d'la balle" de ma petite vie) me fait légèrement déprimer...
Il faut dire que l'année dernière à cette même période, j'apprenais avec bonheur que j'allais faire partie de ce voyage. A cette même période, j'avais enfin avec ce voyage et l'approche de mon diplôme, un semblant d'avenir. Je veux dire que j'avais des projets concrets, que je savais ce que j'allais faire le lendemain. J'étais aussi très entourée d'amis et de connaissances. Et je savais avant même de faire ce voyage au Brésil que j'y retournerais l'année suivante (c'est à dire cette année). Je m'étais fait mon petit film : aller au Brésil, revenir en France, trouver un travail donc un appartement, payer mes factures et puis retourner au Brésil, et rebelotte l'année d'après. J'avais confiance.
Le hic dans ce petit film fort sympathique, c'est que l'acte 3 "trouver un travail" ne s'est pas encore fait. Du coup, il entraine à sa suite les actes 4, 5 et 6, respectivement "appartement", "factures" (bizarre de placer les factures dans les choses positives, mais je serais vraiment fière de pouvoir avoir mes factures à moi) et "re-Brésil".
Pour avoir été au chômage pendant un an avant mes études en graphisme, je savais d'expérience que l'acte 3 de mon petit film pourrait prendre un peu de temps. Mais je ne pensais pas que ce serait autant. Et puis les profs nous ont tellement répété pendant 3 ans que le boulot viendrait vite à la sortie de l'école, que la renommée de cette école allait aussi jouer en notre faveur, que, ben, j'y ai cru. Et à voir tous mes collègues de promo qui ont trouvé du boulot, je ne peux pas renier ces belles promesses professorales.
Le truc qui bloque, c'est que pendant l'élaboration du scénario du petit film de ma vie post-diplôme, j'ai oublié de doter le personnage principal (moi) de super-pouvoirs pour lutter contre les méchants (j'avais d'ailleurs aussi oublié d'inclure des méchants dans le scénario, mais ceux-là s'invitent tout seuls sans prévenir). Et les méchants ici, ce sont mes parents... (oulala, comment c'est petit ce qu'elle dit la fille sur ses vieux qui l'ont nourrie et éduquée, qui se sont privés pour elle et tout et tout !!) Gna-gna-gna... Bien sûr, ils m'ont apporté beaucoup et je les en remercie, je les aime, tout ça tout ça. Mais il s'avère que malgré nos lien de sang et l'amour qui nous unis (Amen), nous sommes, mes parents et moi, des êtres qui ne fonctionnons pas sur un même schéma. Ils sont casanniers, ils aiment rester tout les deux à la maison, j'ai besoin de sortir, de prendre l'air, de voir du monde. Ils aiment leur petit cocon et leur petite routine, ils aiment le calme, n'invitent personne à la maison sauf la famille de temps en temps, j'ai besoin de musique forte, de films, de sorties avec des ami(e)s, de soirées pizza-au-micro-onde+bière. Ils aiment la petite ville où ils sont perdus en pleine campagne, j'ai besoin d'une métropole, d'immeubles, de magasins... bref, je pourrais continuer longtemps sur nos différences mais je vais juste finir sur ceci : j'ai besoin d'être entourée de personnes énergiques et positives, je tire mon energie des gens qui m'entourent et à cotoyer mes parents tous les jours depuis 9 mois, je ressemble à une batterie complètement déchargée...
Du coup, pour démarer quelque chose, pour trouver l'énergie nécessaire à la réalisation de mes projets... c'est dur. Et l'image et bonne : essayez de démarer une voiture dont la batterie est naze, même s'il y a le plein d'essence, vous allez avoir du mal. Et le pire c'est que je sais ce qu'il me faut : un garagiste ou des câbles et une autre voiture (vous suivez ? je suis toujours dans la métaphore). Seulement, y'a pas ce genre de choses dans le coin où je suis... donc voilà.

Désolée pour ce post peu réjouissant, mais c'est un week-end à ralonge, c'est à dire deux fois plus de temps à passer avec eux et pfff... j'en peux plus. Ca ira mieux plus tard.

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Commentaires
J
En fait l'OFQJ paie le billet d'avion et on a le droit de garder ses prestations de chômage quand on fait un stage via leur intermédiaire :)<br /> <br /> Tout dépend de ta situation bien-sûr...
T
Holala, j'espère que c'est pas moi qui t'ais contaminée!! Hooo comme je te comprends, j'ai moi aussi exactement le même probleme de bagnole, exactement. <br /> Mon scénario, tu le sais, est pareil, a quelques scenes près...<br /> Bref, bon courage à nous 2.
C
Merci Julien pour ton soutien et pour le lien :)<br /> je viens d'y faire un tour et... pourquoi pas. Mais les finances ne vont pas suivre, j'en ai peur...<br /> <br /> Bon, faut que j'arrête de ronchonner...
J
Parfois ça peut aider d'aller faire un tour ailleurs pour recharger la batterie :<br /> <br /> http://www.ofqj.org/partir-au-quebec/offres<br /> <br /> Je ne connais pas les détails de ta situation, mais peut-être que ça t'intéressera :)
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